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Il est gracieusement mise
à disposition pour tout le monde.
Rav:" ...et si nous , nous avons notre cœur de joie, alors on peut apporter aux autres"

Hesped de Rav Yaacov sitruk
« Moraï ve rabotaï , je voudrais vous dire qu’il est digne de parler Du Rav Meimoun, zereh tsadik vekadosh livraha .
«Ainsi être un rav , c’est aimer les juifs alors Rav Meimoun, c est l’exemple du rav .
Ainsi etre un rav, c est connaître la thora alors le rav Meimoun, c’est l’exemple du rav .
Ainsi être un rav, c’est savoir respecter chacun alors Rav Meimoun, c est un exemple.
La Michna nous dit que celui qui poursuit le cavod , le Cavod le fuit. Celui qui fuit le cavod , le cavod le suit.
Regardez mes chers amis. Regardez ce cavod ! Combien de centaines de personnes sont venus ici et dans le monde entier à pleurer !. On se demande , comment on va faire sans Rav Meimoun . Depuis mercredi soir, on pense à tous ces élèves , à tous ces gens qui vivaient grâce à la force, qu il nous amené.
On se demande comment on va faire.
Rav Meimoun, c était l’exemple du rav qui sait enseigner la Thora , qui sait se faire aimer, qui sait se faire respecter. Savez-vous pourquoi ? Parce qu’il aimait tout le monde et il respectait tout le monde. Quand on parlait avec lui, on se sentait , Hachouv ; important . Aimer les autres, mes chers amis, ce n’est pas une fatalité, c est un travail .
Accepter chacun comme il est. Ne jamais juger personne. C’était la dimension du Rav Meimoun. Je voudrais juste rappeler que mon père Alav Hachalom qui avait pour lui beaucoup d’affection et de respect, disait toujours le Rav Meimoun , c est mon « Columbo ». Le Rav m’a dit , il n’y a pas longtemps, un jour ton père , m’appelait son « commando » . Il m’a dit tu avais une mission compliquée…. combien de jeunes Fille, il est allé chercher dans les bas-fonds de la ville de Marseille. Quand personne ne les approchaient , il est allé les chercher et il les prenait dans ses bras. il l’est ramenait sur le droit chemin. Rav Meimoun ne faisait pas de grand discours mais il avait les mots justes. Rav Meimoun, ce n’était pas une relation parce qu’il était admiré ou accueilli en public. Par sa prestance, il tenait à s’habiller simplement mais quand on lui parlait, nous avions l’impression d’avoir tout compris. Il nous donnait une force et une énergie. Rav Meimoun, c’est quelqu’un que nous ne pourrons jamais remplacer. il faut savoir une chose, c’est que nous avons chacun en nous un petit peu du rav Meimoun , tout ce qui nous a donné sans compter toute sa vie. Aujourd’hui on est en dimi de ce qu’il a été.
On va continuer son chemin Beazrat HM . Je voudrais dire à sa famille, à sa femme, sa veuve , à quel point cela va être un mal pour eux mais elle sait de quoi je parle. Vous avez un père, un mari qui est le père de tout le monde. Il était l’ami de tout le monde.
Il ne faut pas que l’on s’attriste sur nous, il faut qu’on lui soit reconnaissant de tout ce qu’il a donné, de tout ce qu’il a fait pour chacun d’entre nous. Alors de cette façon, la Neshama montra très haut dans le ciel
Quand je vois aujourd’hui, tous ces gens, nous tous, j’ imagine, l’acceuil , qui lui est réservé dans le Gan Eden, dans le Olam Aba .
J’aimerais vous dire une dernière chose, mes chers amis, cette personnalité qu’il a été, c’est l’ authenticité qui a personnifié, c’est parce qu’il faisait sur lui un travail de chaque instant. C’est parce qu’il n’y avait pas une seconde de sa vie dans laquelle il n’était pas en train d’étudier à Thora . Quoi qu’il faisait, en même temps, il étudiait la Thora .
Alors que nous soyons beazrat Hachem, capable de lui rendre un tout petit peu de ce qui nous a donné. Que son mérite continue de rejaillir sur la ville de marseille sur la communauté de marseille, surtout ce que les communautés qu’il a aimé , sur le peuple juif, sur ce qu il a tellement aimé surtout dans cette terre d’Israël qui était tellement cher à son cœur . "INE LACHOT ATSOHAIM"
Hesped de Rav Holland Chlita
À LA MEMOIRE DE NOTRE MAÎTRE RABBI AVRAHAM MEIMOUN CHLITA
Chers Amis et Chers Enfants Shalom,
Le Rav Pinhas Cohen Chlita a demandé que l’on traduise le « Hesped »
(éloge funèbre) prononcé lors des « 7 jours » du Rav, par le Rabbin et dayane, Ariel Holland Chlita.
Le Rav Pinhas nous précise :
« Rabbi Ariel Holland est le Rosh Yeshiva de Téko’a où il enseigne. C’est un « Dayan » expert, et un érudit de la plus haute distinction. Il a été honoré de la confiance et de l'affection de feu le Rav Avraham Mimoun Zatsal qui a partagé avec lui des décisions difficiles et complexes dans le domaine ô combien riche et complexe de la Halakha. Ils étaient en contact permanent et se rencontraient beaucoup en Israël et à Marseille. »
LE HESPED PRONONCÉ PAR LE RAV HOLLAND CHLITA
« Rashi à la fin du Traité de Yévamoth -page 122- rapporte l'avis des Guéonim : « Le jour où un grand homme disparait de ce monde, est marqué en son honneur et chaque année, lorsque ce jour arrive, des érudits se rassemblent autour de lui. Ce rassemblement a pour objet d’étudier sa Torah, de s’efforcer de persévérer sur son chemin au service de D.ieu, de s’inspirer de sa personnalité et de ses actions. »
Le Rav Avraham Meimoun Zatsal était un homme mystérieusement merveilleux, un homme rare, un grand homme.
C'était un érudit exceptionnel à qui tous les secrets de la Torah étaient accessibles, il était doté d’une mémoire phénoménale, et s’appliquait à son étude sans relâche.
Il aimait intensément le peuple d'Israël et n’avait de cesse d’aider tout celui qui le sollicitait à propos de subsistance, santé, enfants…
C'était un grand « Possek » qui traitait toutes de grandes et petites questions halakhiques, sa maîtrise était vaste.
Il était un maître des miracles, et les gens demandaient son aide. Il dirigeait une grande communauté.
Rabbi Zatzal était beaucoup de choses, et dans chacune de ces choses il était unique. Et la combinaison de toutes ces choses ensemble relevait et générait de l’inédit, de l’ordre du miraculeux.
Et pourtant, je pense que toutes mes paroles ne parviennent pas à définir l'essence de son personnage et de son action, ce ne sont que des détails.
Quand j'ai rendu visite au rabbi Zatsal à Marseille, j'ai soudain eu l'impression d'être dans une histoire ‘hassidique du Baal Chem Tov : lorsque vous êtes avec le Rav, vous savez approximativement quand vous sortirez, mais vous ne savez pas ce que vous ferez exactement et où…
Le Rav se laisse transporter par D.ieu lui-même au gré des sollicitations des uns et des autres.
Et j'ai senti que c'était réel, ce n'est pas une histoire qui s'est passée il y a des centaines d'années, c'est vraiment possible de vivre ainsi avec le sentiment de la présence permanente de D.ieu dans le monde et qu’Il vous guide à chaque instant.
Le Rav était avant tout un serviteur de Dieu, à ses yeux il n'y avait ni trop d'extrémisme ni trop de compromis, Il y avait avant tout le désir de faire selon la volonté de D.ieu. Il n'y avait pas de considérations d'intérêts à ses yeux, il rapprochait sans rejeter.
Le rabbin était un passeur.
Ce n'est pas pour rien que le Rav a consacré son premier livre à "La Bénédiction de la lune" - à propos de laquelle le Zohar dit (Genèse) :« Ma lumière n’apparaît qu’au moment où le soleil s’y projette ».
(Le Rav considérait et rappelait inlassablement qu’il ne tenait ses connaissances et tout le reste que grâce à la lumière de la Torah, comme la lune ne peut éclairer que grâce au soleil)
Et enfin, je ne vois de meilleure façon de décrire notre Rabbi qu’à partir des choses que j'ai entendues par Rav STEINZALTZ Zatsal et qui a dit à propos de ce qui est écrit dans les Psaumes :
« Que la Maison d'Israël bénisse le Seigneur. Que La maison d'Aharon bénisse le Seigneur. Que la Maison des Halevi bénisse le Seigneur. »
Et puis étonnamment : « Vous qui craignez le Seigneur, bénissez le Seigneur ».
Où est la maison de ceux qui craignent D.ieu ?
Ceux qui craignent D.ieu n’ont pas de maison, aucun intérêt personnel, ils ne font que suivre D.ieu toute leur vie, comme notre Rav.
Que sa mémoire soit source de bénédictions pour toutes et tous, Amen. »